vendredi 16 novembre 2012

Rappel des réunions décentralisées



Mardi 20 novembre 14h30:

Lycée Sophie Berthelot Calais
224 Boulevard Gambetta
Calais
(secteurs de Boulogne, Calais, Dunkerque, St-Omer)

Collège Descartes
2 rue Lavoisier
Mons en Baroeul
(Métropole Lilloise)



Jeudi 22 novembre 14h30:
Collège Streinger
Avenue du 4 Septembre
Douai
(Douaisis, sud du départ. du Nord, Valenciennois)
Lycée Professionnel Mendès France
Rue de Saint-Omer
Bruay
(secteurs d’Arras, Carvin, Hénin, Lens)

Après les CAPA: notre analyse



Les CAPA consacrées aux tableaux d'avancement se sont tenues la veille des vacances de Toussaint (voir article précédent). La CAPN qui décidera du nombre final de promotions est prévue le 19 Décembre. Tous les collègues inscrits sur les listes académiques ont bien entendu été prévenus par nos soins.
La présente analyse n'a pour but que de permettre à chacun de se situer au vu des éléments statistiques, de façon à pouvoir évaluer raisonnablement ses chances pour les échéances futures.

M. le Recteur nous a confirmé l'approche dont il nous avait fait part lors de notre première rencontre: il considère que l'essentiel des promotions doit marquer la reconnaissance de l'institution envers des collègues qui ont “effectué toute leur carrière sans jamais rencontrer le moindre problème”, et que, dans ce cadre, tout personnel a normalement vocation à obtenir une promotion. Il est beaucoup plus réservé sur la hors-classe, où il rejoint la position du Recteur précédent: une promotion réservée à une minorité de collègues particulièrement méritants.
Les listes élaborées par les services tiennent compte de la volonté qu'il nous avait indiquée de laisser une place pour les propositions faites par les organisation syndicales: c'est ainsi que la liste pour le passage à la 1ère classe comportait initialement 37 noms (pour sans doute entre 44 et 48 au final), celle pour la hors-classe 19 (pour sans doute entre 23 et 26).

Nous avons regretté que sur les documents fournis n'apparaisse pas la qualité de retraitables des collègues concernés. On nous précise d'autre part que la date de naissance, considérée par la CNIL comme une donnée personnelle, ne doit plus figurer. C'est sans doute dommage, il s'agit pourtant là d'un élément statistique intéressant.

Le détail des statistiques:


PROMOTIONS EN 1ère CLASSE 2013

196 collègues remplissaient les conditions pour être promouvables .
Le quota retenu au niveau national devrait se situer entre 44 et 48, et la liste arrêtée en CAPA l'a été à 51

Analyse statistique de la situation des proposés :

51 PROPOSITIONS:  29 du Nord, 22 du Pas-de-Calais: à l'inverse de ce qui s'est produit pour le passage en hors-classe, le Pas-de-Calais est plutôt sur-représenté: 43 % des propositions, pour moins de 39 % du vivier.
31 hommes, 20 femmes, ce qui correspond à peu près aux proportions du vivier.
Proviseurs de Lycée : 5
Proviseurs de lycée professionnel : 2
Principaux de collège : 29
Adjoints de lycée : 4
Adjoint de LP : 6
Adjoints de collège : 5

Conclusion : 70 % des proposés sont chef d’un EPLE . Les adjoints, dont la  proportion avait progressivement augmenté jusqu'en 2010 (de 17,4 à 30 puis à 41 %) et qui avaient vu leur part retomber à 21,7 %, représentent 29,5 % des propositions, essentiellement grâce aux ajouts obtenus en CAPA (ils ne constituaient que 21 % de la liste initiale).

Ancienneté générale des services :
Elle va de 15 à 43 ans, la moyenne se situant à 27 années.
2 ont plus de 40 ans d'ancienneté, 11 plus de 35.

Ancienneté de direction :
L'ancienneté moyenne est de 10 ans. Les moins anciens ont: 7 ans et 4 mois (1 seule collègue), ou 8 ans et 4 mois (4 cas), le plus ancien 15 ans et 4 mois. Il semble bien qu'il ne faille rien espérer en deçà de la barrière des 8 ans.

Echelon :
44 collègues sur les 51 (86,2 %) sont au 10ème échelon, 6 au 9ème, 1 au 8ème.

 PROMOTIONS EN HORS CLASSE 2013


123 collègues remplissaient les conditions pour être promouvables.
Le contingent retenu au plan national devrait se situer entre 23 et 26, la liste académique ayant été arrêtée à 27 noms.

Analyse statistique de la situation des proposés :

27 PROPOSITIONS  : 20 du Nord, 7 du Pas de Calais  Comme nous l'avons fait remarquer en préambule, le Pas-de-Calais est bel et bien sous-représenté: 26 % des propositions alors qu'il représente 33 % du vivier.
15 hommes    12 femmes : soit 44 % de femmes, alors qu'elles ne constituent que 34 % du vivier.
Proviseurs de Lycée : 7
Proviseurs de lycée professionnel : 4
Principaux de collège : 16
Le poids des Principaux de collège est proportionnel à celui qu'ils ont dans le vivier.
Aucun adjoint n'a donc été proposé.

Ancienneté générale des services :
Elle va de 22 ( pour un collègue issu du corps des agrégés) à plus de 44 ans. 4 collègues seulement ont moins de 30 ans d’ancienneté générale de service, qui est en moyenne de 35 ans.

Ancienneté dans le grade :
Elle est en moyenne de 11 ans, qu'il s'agisse des collègues issus du corps des agrégés ou des autres.

Nombre de postes occupés
1 collègue (issue du corps des agrégés) n'a occupé que 2 postes. 8 en ont occupé 3, 14 en ont occupé 4, 3 autres  5, et un culmine à 6 postes.

Ancienneté de direction :
Elle est en moyenne de 11 ans pour les collègues issus du corps des agrégés,  de 19 ans pour les autres. 7 collègues ont plus de 20 ans d’ancienneté de direction

Echelon :
Tous les collègues sont au 11ème échelon, les deux plus anciens depuis dix ans.


CONCLUSION: le type d’établissement dirigé et l’investissement personnel sont bien entendu susceptibles, à la marge, d'infirmer ces éléments statistiques. On ne saurait trop insister, particulièrement pour les adjoints, moins “visibles”, d'être (re)connus par notre hiérarchie, de même que sur l'importance que revêt (quand elle existe) la dernière évaluation, élément déterminant qui, en cas de discussion, peut faire pencher la balance… d'un côté ou d'un autre.

vendredi 26 octobre 2012

Tableau d'avancement

Les Commissions Administratives Paritaires Académiques consacrées au tableau d'avancement se sont tenues ce jeudi 25 Octobre.
Pour le passage en 1ère classe, 51 collègues ont été inscrits; on estime à une fourchette de 45-48 le nombre qui sera finalement retenu au plan national (CAPN en décembre)
Pour le passage en hors-classe, 27 noms ont été retenus, pour une liste qui pourrait s'arrêter à 24. 
Bien entendu, les collègues concernés ont été prévenus par nos soins.
Vous lirez ci-dessous la déclaration préalable de notre organisation:

Indépendance et Direction souhaite tout d’abord remercier les services du Rectorat pour la qualité des documents de travail  transmis, et ce, dans des délais raisonnables. Ils  nous ont permis une analyse claire et efficace. Nous remarquons pourtant que, malheureusement, dans les listes des promouvables, les collègues partant en retraite au 01/09/2013 ne puissent être identifiés.
         Nous constatons avec satisfaction que l'effet mémoire a joué pleinement, tant pour le passage en 1ère classe que pour celui en hors-classe. D'autant plus que, dans les deux classes, des collègues dont la situation avait été évoquée l'an dernier, sans pour autant qu'ils bénéficient d'un classement, ont vu leurs mérites récompensés en figurant cette année dans les propositions.
         En 1ère classe, les grands équilibres (hommes/femmes; Nord/Pas-de Calais) paraissent respectés: les pourcentages respectifs dans la liste des propositions étant voisins de ceux constatés dans le vivier. Les adjoints représentent 21,5 % des propositions, c'est-à-dire un chiffre identique à celui de l'an dernier, mais celui-ci était en net recul par rapport à l'année 2011, où nous avions 38 % d'adjoints proposés. Nous rappelons que ces derniers, qui, par la force des choses, n'ont pas la même “visibilité” pour l'autorité académique que leurs chefs, représentent quand même 60 % du vivier.
         En hors classe, les pourcentages de représentation des deux départements s'éloignent de ceux du vivier. Certes, le petit nombre de propositions fait qu'un ou deux éléments en plus ou en moins constituent tout de suite un changement d'importance. Toutefois, le Pas-de-Calais semble bel et bien sous-représenté. Pour atteindre la même proportion que dans le vivier, il faudrait ajouter à la liste deux noms, tous deux issus de ce département.
         Pour ce qui est de la parité hommes/femmes, on observe que ces dernières, qui constituent 33 % du vivier, représentent 42 % des propositions.
         Il n'y a toujours, en hors-classe, aucun adjoint. Bien entendu, les adjoints ne représentent que 7 % du vivier. Malgré tout, il ne nous semble pas inconcevable qu'un jour l'un d'eux (ou l'une)  puisse y figurer. Ce pourrait être aussi un signal envoyé à la fonction.
         Enfin, nous constatons que ces listes n'atteignent pas le nombre de promotions dont au final, sur le plan national, notre Académie pourrait bénéficier. Nous voulons y voir, M. le Recteur, la marque de la volonté dont vous nous aviez fait part lors de notre première rencontre, à savoir laisser une marge raisonnable à la discussion en CAPA. Dans cet esprit, nous ne doutons pas que les échanges qui vont débuter se révèlent fructueux.


Jean-Michel OOGHE , Commissaire paritaire titulaire
Eric GATIEN , Commissaire paritaire suppléant


ID-FO rencontre M. Charlot, DASEN 62



Vendredi 19 octobre 2012, à l’issue de la commission Blanchet, M. Charlot, DASEN du Pas de Calais, a reçu, avec M. Pierre, S.G. de la D.A., une délégation d’ID-FO composée d’Anne Blouin, secrétaire académique, Eric Gatien, secrétaire académique adjoint du Pas de Calais, Laurence Lemaire et Julien Giovacchini, membres du bureau académique.

Point sur l’avancement.

Aux interrogations d’Anne Blouin quant au principe d’un effet mémoire et de son éventuelle reconduction, M. Charlot réaffirme que la mémoire des situations précédentes est conservée. Il précise qu’en ce qui concerne l’accession à la hors classe le vivier est cette moins important dans le Pas de Calais que dans le Nord.

Evaluation des personnels de direction

Sur ce sujet connexe, notre secrétaire académique soulève le nombre important des évaluateurs dans notre académie, ce qui peut poser problème pour les évaluations quand ce n’est pas le même évaluateur qui reçoit le chef et l’adjoint alors que les lettres de mission ont un lien évident, des discordances étonnantes peuvent apparaitre. Question est donc posée quant aux modalités de ces évaluations.
M. Charlot à conscience que la question de l’évaluation est un élément clé car important pour les personnels de direction. Ce sujet a été discuté avec le Recteur et il existe une volonté de cadrage commun. Des réunions de travail seront organisées pour que les évaluations soient cohérentes. M. Charlot précise même qu’il sera présent au côté du Recteur quand ce dernier voudra évaluer un personnel de direction. Il précise que pour lui, il faut faire une distinction et qu’une évaluation de chef n’est pas de la même teneur que celle d’un adjoint : « dans un établissement il n’y a qu’un seul pilote qui assume les responsabilités, le chef d’établissement ».
Anne Blouin soulève le problème de l’absence des avenants aux lettres de mission ainsi que des dossiers qui ne comportent pas d’évaluations littérales pour expliquer le positionnement des croix. Ces situations sont en défaveur des personnels. M. Charlot comprend tout à fait que les avis doivent être renseignés et explicités. Quelle que soit l’évaluation (lettre de mission ou mutation) le dossier doit être suffisamment explicite afin de permettre au personnel de direction de cibler les marges de progressions qui s’offrent à lui.
En ce qui concerne les lettres de mission, le DASEN précise qu’il n’y aura plus d’avenants mais de nouvelles lettres de mission pour 2013. Il explique à cette occasion qu’il croit très fort en la contractualisation qui bien pensée, bien explicitée doit être un véritable levier de progrès.
Enfin à notre question quant à la poursuite des dialogues de gestion annuels, M. Charlot nous répond qu’il souhaite parler à présent de dialogue de suivi pour mettre l’accent sur la pédagogie, notre cœur de métier. Mais au vu du nombre important d’établissements (collèges et lycées) la périodicité sera ramenée à une année sur deux. Il insiste donc sur le rôle primordial du Rapport Annuel de Fonctionnement Pédagogique qui doit lui permettre d’avoir tous les éléments en sa possession.

Contractualisation et séances de dialogues délocalisées

ID-FO souhaiterait à ce propos que le Recteur et/ou le DASEN se déplacent en bassin ou en interbassin pour rencontrer les équipes de direction au complet.
M. Charlot, devançant cette demande syndicale, est heureux de pouvoir annoncer qu’il a d’ores et déjà envisagé un plan de communication en deux points :
            -la création d’un « groupe Blanchet d’Arras » composé de personnels de direction représentants les bassins et de représentants syndicaux des 2 grandes organisations du Pas de Calais, afin de recueillir des avis en provenance directe des établissements. M. Charlot souhaite obtenir ainsi des éléments d’appréciations pour comprendre les degrés de complexité pour mettre en œuvre, en concertation, les décisions futures.
            -la présentation en bassin par le DASEN, ses adjoints et les services des finalités de la DGH, expliciter les choix opérés et définir les priorités.

Evolution des forums d’orientation.

Ce mode de fonctionnement sera étendu à la question des forums d’orientation que M. Charlot veut voir évoluer.
Les forums d’orientation doivent permettre d’élever les ambitions des élèves, de leurs familles, de lutter contre tous les déterminismes sexués, culturels ou sociaux. Ainsi il faudra, à l’horizon 2014, présenter des pôles d’activités, liés à des branches professionnelles. Un collégien pourra ainsi en un même lieu et en un même temps se voir présenter la continuité des études en lycée, dans le supérieur et l’insertion professionnelle. Dans ces forums, la porte d’entrée ne sera plus les établissements, qui ne devront plus de se promouvoir à titre individuel, mais la voie, le parcours qu’il faut rendre lisible. Le but est de faire rêver les élèves et donner de l’ambition.

Dotation globalisée et manuels scolaires

Eric Gatien interpelle M. Charlot quant aux difficultés rencontrées par bon nombre d’établissements en ce qui concerne la dotation globalisée et l’impossibilité parfois pour certains collèges de s’équiper en manuels scolaires.
M. Charlot a analysé toutes les demandes qui lui étaient parvenues au 15 septembre et il en a fait une comparaison avec les fonds de réserve des établissements : pour les collèges dont les fonds de réserves sont suffisants (une marge de manœuvre de 20 jours de fonctionnement lui apparaissant comme raisonnable) il n’y aura pas d’aide particulière. A la lumière de cet indicateur 4 demandes se trouvaient fondées et il a obtenu un accord du rectorat pour ces cas précis. Le Président du CG lui a annoncé qu’il comprenait la situation et ne formulerait, cette année, aucune remarque quant à d’éventuels prélèvements sur fonds de réserve.
Tous les établissements auront donc une réponse qu’elle soit positive ou négative.

Référents Démission Impossible

Eric Gatien soulève ensuite la position parfois délicate des référents démission impossible qui devraient être aux côtés des éducateurs PJJ lors de l’entretien de réaffectation d’un jeune dont ils ont le suivi. Selon ID-FO, le référent démission impossible n’intervient qu’à la demande expresse du chef d’établissement. Sa présence lors du premier entretien risque fortement d’obérer un parcours relais efficace. Est-il envisageable de clarifier le rôle du référent pour les jeunes relevant de la PJJ ?
Pour M. Charlot c’est le chef d’établissement qui appelle et sollicite le référent démission impossible et c’est cette démarche qui doit primer.

Réaffectations issues de conseil de discipline

Sur cette question la secrétaire académique d’ID-FO fait remarquer les craintes de certains collègues d’être sollicités plus que la moyenne pour les réaffectations issues de conseil de discipline. Quel traitement est réservé aux avis négatifs parfois trop systématiques apportés par certains collègues ?
M. Charlot, est conscient qu’avant toute réunion du conseil de discipline le chef d’établissement a en tête la sanction qui sera donnée et il peut-être pertinent de contacter certains collègues pour anticiper des réaffectations malheureuses. Cependant un chef d’établissement dans le cadre du service public d’éducation ne peut refuser l’affectation d’un élève. Ce point fera partie des rappels quant aux règles qui doivent encadrer les conseils de discipline : quand les diligenter, penser aux mesures alternatives. M. Charlot sait toutefois, à la lecture des rapports que, dans la plupart des cas, on remarque qu’il y a eu gradations des sanctions, conciliation et médiations avant que le conseil de discipline ne soit réuni.
Il précise que pour les réaffectations des cas les plus lourds, on ne peut pas envisager de les diriger vers les établissements à public défavorisé ou en RAR.
Enfin sur ce point, M. Charlot demande qu’avant même la tenue du Conseil de Discipline, les informations soient transmises aux services pour que la réaffectation s’effectue dans les meilleures conditions possibles. La transmission du rapport du chef d’établissement avec proposition de sanction qui doit figurer dans le dossier est, à ce sujet, suffisante.


La délégation d’ID-FO s’est réjouie de l’écoute attentive par le DASEN de ses interrogations et prend note de la volonté de ce dernier de travailler de concert, d’anticiper grâce aux échanges que nous aurons, sur les problèmes que nous rencontrerons dans nos établissements.