vendredi 26 octobre 2012

Tableau d'avancement

Les Commissions Administratives Paritaires Académiques consacrées au tableau d'avancement se sont tenues ce jeudi 25 Octobre.
Pour le passage en 1ère classe, 51 collègues ont été inscrits; on estime à une fourchette de 45-48 le nombre qui sera finalement retenu au plan national (CAPN en décembre)
Pour le passage en hors-classe, 27 noms ont été retenus, pour une liste qui pourrait s'arrêter à 24. 
Bien entendu, les collègues concernés ont été prévenus par nos soins.
Vous lirez ci-dessous la déclaration préalable de notre organisation:

Indépendance et Direction souhaite tout d’abord remercier les services du Rectorat pour la qualité des documents de travail  transmis, et ce, dans des délais raisonnables. Ils  nous ont permis une analyse claire et efficace. Nous remarquons pourtant que, malheureusement, dans les listes des promouvables, les collègues partant en retraite au 01/09/2013 ne puissent être identifiés.
         Nous constatons avec satisfaction que l'effet mémoire a joué pleinement, tant pour le passage en 1ère classe que pour celui en hors-classe. D'autant plus que, dans les deux classes, des collègues dont la situation avait été évoquée l'an dernier, sans pour autant qu'ils bénéficient d'un classement, ont vu leurs mérites récompensés en figurant cette année dans les propositions.
         En 1ère classe, les grands équilibres (hommes/femmes; Nord/Pas-de Calais) paraissent respectés: les pourcentages respectifs dans la liste des propositions étant voisins de ceux constatés dans le vivier. Les adjoints représentent 21,5 % des propositions, c'est-à-dire un chiffre identique à celui de l'an dernier, mais celui-ci était en net recul par rapport à l'année 2011, où nous avions 38 % d'adjoints proposés. Nous rappelons que ces derniers, qui, par la force des choses, n'ont pas la même “visibilité” pour l'autorité académique que leurs chefs, représentent quand même 60 % du vivier.
         En hors classe, les pourcentages de représentation des deux départements s'éloignent de ceux du vivier. Certes, le petit nombre de propositions fait qu'un ou deux éléments en plus ou en moins constituent tout de suite un changement d'importance. Toutefois, le Pas-de-Calais semble bel et bien sous-représenté. Pour atteindre la même proportion que dans le vivier, il faudrait ajouter à la liste deux noms, tous deux issus de ce département.
         Pour ce qui est de la parité hommes/femmes, on observe que ces dernières, qui constituent 33 % du vivier, représentent 42 % des propositions.
         Il n'y a toujours, en hors-classe, aucun adjoint. Bien entendu, les adjoints ne représentent que 7 % du vivier. Malgré tout, il ne nous semble pas inconcevable qu'un jour l'un d'eux (ou l'une)  puisse y figurer. Ce pourrait être aussi un signal envoyé à la fonction.
         Enfin, nous constatons que ces listes n'atteignent pas le nombre de promotions dont au final, sur le plan national, notre Académie pourrait bénéficier. Nous voulons y voir, M. le Recteur, la marque de la volonté dont vous nous aviez fait part lors de notre première rencontre, à savoir laisser une marge raisonnable à la discussion en CAPA. Dans cet esprit, nous ne doutons pas que les échanges qui vont débuter se révèlent fructueux.


Jean-Michel OOGHE , Commissaire paritaire titulaire
Eric GATIEN , Commissaire paritaire suppléant


ID-FO rencontre M. Charlot, DASEN 62



Vendredi 19 octobre 2012, à l’issue de la commission Blanchet, M. Charlot, DASEN du Pas de Calais, a reçu, avec M. Pierre, S.G. de la D.A., une délégation d’ID-FO composée d’Anne Blouin, secrétaire académique, Eric Gatien, secrétaire académique adjoint du Pas de Calais, Laurence Lemaire et Julien Giovacchini, membres du bureau académique.

Point sur l’avancement.

Aux interrogations d’Anne Blouin quant au principe d’un effet mémoire et de son éventuelle reconduction, M. Charlot réaffirme que la mémoire des situations précédentes est conservée. Il précise qu’en ce qui concerne l’accession à la hors classe le vivier est cette moins important dans le Pas de Calais que dans le Nord.

Evaluation des personnels de direction

Sur ce sujet connexe, notre secrétaire académique soulève le nombre important des évaluateurs dans notre académie, ce qui peut poser problème pour les évaluations quand ce n’est pas le même évaluateur qui reçoit le chef et l’adjoint alors que les lettres de mission ont un lien évident, des discordances étonnantes peuvent apparaitre. Question est donc posée quant aux modalités de ces évaluations.
M. Charlot à conscience que la question de l’évaluation est un élément clé car important pour les personnels de direction. Ce sujet a été discuté avec le Recteur et il existe une volonté de cadrage commun. Des réunions de travail seront organisées pour que les évaluations soient cohérentes. M. Charlot précise même qu’il sera présent au côté du Recteur quand ce dernier voudra évaluer un personnel de direction. Il précise que pour lui, il faut faire une distinction et qu’une évaluation de chef n’est pas de la même teneur que celle d’un adjoint : « dans un établissement il n’y a qu’un seul pilote qui assume les responsabilités, le chef d’établissement ».
Anne Blouin soulève le problème de l’absence des avenants aux lettres de mission ainsi que des dossiers qui ne comportent pas d’évaluations littérales pour expliquer le positionnement des croix. Ces situations sont en défaveur des personnels. M. Charlot comprend tout à fait que les avis doivent être renseignés et explicités. Quelle que soit l’évaluation (lettre de mission ou mutation) le dossier doit être suffisamment explicite afin de permettre au personnel de direction de cibler les marges de progressions qui s’offrent à lui.
En ce qui concerne les lettres de mission, le DASEN précise qu’il n’y aura plus d’avenants mais de nouvelles lettres de mission pour 2013. Il explique à cette occasion qu’il croit très fort en la contractualisation qui bien pensée, bien explicitée doit être un véritable levier de progrès.
Enfin à notre question quant à la poursuite des dialogues de gestion annuels, M. Charlot nous répond qu’il souhaite parler à présent de dialogue de suivi pour mettre l’accent sur la pédagogie, notre cœur de métier. Mais au vu du nombre important d’établissements (collèges et lycées) la périodicité sera ramenée à une année sur deux. Il insiste donc sur le rôle primordial du Rapport Annuel de Fonctionnement Pédagogique qui doit lui permettre d’avoir tous les éléments en sa possession.

Contractualisation et séances de dialogues délocalisées

ID-FO souhaiterait à ce propos que le Recteur et/ou le DASEN se déplacent en bassin ou en interbassin pour rencontrer les équipes de direction au complet.
M. Charlot, devançant cette demande syndicale, est heureux de pouvoir annoncer qu’il a d’ores et déjà envisagé un plan de communication en deux points :
            -la création d’un « groupe Blanchet d’Arras » composé de personnels de direction représentants les bassins et de représentants syndicaux des 2 grandes organisations du Pas de Calais, afin de recueillir des avis en provenance directe des établissements. M. Charlot souhaite obtenir ainsi des éléments d’appréciations pour comprendre les degrés de complexité pour mettre en œuvre, en concertation, les décisions futures.
            -la présentation en bassin par le DASEN, ses adjoints et les services des finalités de la DGH, expliciter les choix opérés et définir les priorités.

Evolution des forums d’orientation.

Ce mode de fonctionnement sera étendu à la question des forums d’orientation que M. Charlot veut voir évoluer.
Les forums d’orientation doivent permettre d’élever les ambitions des élèves, de leurs familles, de lutter contre tous les déterminismes sexués, culturels ou sociaux. Ainsi il faudra, à l’horizon 2014, présenter des pôles d’activités, liés à des branches professionnelles. Un collégien pourra ainsi en un même lieu et en un même temps se voir présenter la continuité des études en lycée, dans le supérieur et l’insertion professionnelle. Dans ces forums, la porte d’entrée ne sera plus les établissements, qui ne devront plus de se promouvoir à titre individuel, mais la voie, le parcours qu’il faut rendre lisible. Le but est de faire rêver les élèves et donner de l’ambition.

Dotation globalisée et manuels scolaires

Eric Gatien interpelle M. Charlot quant aux difficultés rencontrées par bon nombre d’établissements en ce qui concerne la dotation globalisée et l’impossibilité parfois pour certains collèges de s’équiper en manuels scolaires.
M. Charlot a analysé toutes les demandes qui lui étaient parvenues au 15 septembre et il en a fait une comparaison avec les fonds de réserve des établissements : pour les collèges dont les fonds de réserves sont suffisants (une marge de manœuvre de 20 jours de fonctionnement lui apparaissant comme raisonnable) il n’y aura pas d’aide particulière. A la lumière de cet indicateur 4 demandes se trouvaient fondées et il a obtenu un accord du rectorat pour ces cas précis. Le Président du CG lui a annoncé qu’il comprenait la situation et ne formulerait, cette année, aucune remarque quant à d’éventuels prélèvements sur fonds de réserve.
Tous les établissements auront donc une réponse qu’elle soit positive ou négative.

Référents Démission Impossible

Eric Gatien soulève ensuite la position parfois délicate des référents démission impossible qui devraient être aux côtés des éducateurs PJJ lors de l’entretien de réaffectation d’un jeune dont ils ont le suivi. Selon ID-FO, le référent démission impossible n’intervient qu’à la demande expresse du chef d’établissement. Sa présence lors du premier entretien risque fortement d’obérer un parcours relais efficace. Est-il envisageable de clarifier le rôle du référent pour les jeunes relevant de la PJJ ?
Pour M. Charlot c’est le chef d’établissement qui appelle et sollicite le référent démission impossible et c’est cette démarche qui doit primer.

Réaffectations issues de conseil de discipline

Sur cette question la secrétaire académique d’ID-FO fait remarquer les craintes de certains collègues d’être sollicités plus que la moyenne pour les réaffectations issues de conseil de discipline. Quel traitement est réservé aux avis négatifs parfois trop systématiques apportés par certains collègues ?
M. Charlot, est conscient qu’avant toute réunion du conseil de discipline le chef d’établissement a en tête la sanction qui sera donnée et il peut-être pertinent de contacter certains collègues pour anticiper des réaffectations malheureuses. Cependant un chef d’établissement dans le cadre du service public d’éducation ne peut refuser l’affectation d’un élève. Ce point fera partie des rappels quant aux règles qui doivent encadrer les conseils de discipline : quand les diligenter, penser aux mesures alternatives. M. Charlot sait toutefois, à la lecture des rapports que, dans la plupart des cas, on remarque qu’il y a eu gradations des sanctions, conciliation et médiations avant que le conseil de discipline ne soit réuni.
Il précise que pour les réaffectations des cas les plus lourds, on ne peut pas envisager de les diriger vers les établissements à public défavorisé ou en RAR.
Enfin sur ce point, M. Charlot demande qu’avant même la tenue du Conseil de Discipline, les informations soient transmises aux services pour que la réaffectation s’effectue dans les meilleures conditions possibles. La transmission du rapport du chef d’établissement avec proposition de sanction qui doit figurer dans le dossier est, à ce sujet, suffisante.


La délégation d’ID-FO s’est réjouie de l’écoute attentive par le DASEN de ses interrogations et prend note de la volonté de ce dernier de travailler de concert, d’anticiper grâce aux échanges que nous aurons, sur les problèmes que nous rencontrerons dans nos établissements.

jeudi 25 octobre 2012

Première réunion de la commission Blanchet : dialogue et écoute



Ce vendredi 19 octobre, le Recteur Pollet a réuni la commission Blanchet, entouré de Mesdames Lévêque (Dri. Cab.) et Rainaud (S.G. Adj.) et de Messieurs Lussiana (S.G.), Charlot (DASEN 62), Wassenberg (DASEN 59), Kakousky (DRH) et Jénicot (CSAIO).

La délégation ID-FO était composée d’Anne Blouin, Jean-Michel Ooghe et Eric GATIEN.

L’ordre du jour portait sur l’affectation, les ajustements d’effectifs en Lycée, les remplacements de courte durée et l’expérimentation sur la gouvernance des EPLE

Préparation du prochain C.T.A.
            En ouverture de séance, M. Lussiana et Madame Rainaud présentent les documents préparatoires au Comité Technique Académique (cf. Courriel du SG en date du 17/10 Réseau des EPLE).
ID-FO lors   de l’examen des différentes situations fait valoir que l’équité de traitement devrait amener la création d’un poste d’adjoint sur le LP de Berck. Après une longue discussion et l’appui des autres organisations syndicales, le Recteur convient de la création d’un support provisoire.
Il faut noter que l’affichage de la fusion Lycée-LP DARRAS à Liévin est reportée à l’année prochaine sans que le projet ne soit retiré, il faut en tenir compte pour les demandes de mutation.

Les ajustements de moyens
            M. Lussiana revient, non sans humour, sur sa proposition de financement de la DGH (50% HP, 50% HSA) si l’établissement accepte d’accueillir 5% d’élèves en plus de la prévision, faisant remarquer que cette variation d’effectifs ne portait pas sur les secondes uniquement mais bien sur l’ensemble de l’effectif, ce qui a entrainé quelques déconvenues auxquelles se sont ajoutées des difficultés liées à la période (nouvelles nominations de DASEN, ajustement des DGH suite aux nouvelles mesures pour les stagiaires). Il faudra donc être très vigilant sur les positions à prendre face à cette proposition d’abondement de la DGH. Une autre organisation demande le retour aux textes stricto sensu, le SG répond qu’une lecture stricte des textes ne permet un calcul à la structure que pour les secondes ajoutant que la modélisation mise en œuvre n’a jamais été en défaveur des établissements.

Les ajustements d’effectifs
            M. Jénicot met en avant les nombreux contacts avec les proviseurs qui ont permis d’ajuster les capacités d’accueil même s’il reconnait des difficultés sur quelques établissements.
ID-FO demande que les établissements privés soient soumis aux mêmes règles que ceux du public, car leurs écarts pénalisent les élèves du public. M. Jénicot reconnait cette difficulté et affirme qu’il continuera de les “rappeler à l’ordre”. Il annonce également la mise en place d’un groupe de travail sur les compétences puisqu’il faudra prendre en compte l’évolution du socle commun.

Les Remplacements de Courte Durée
            Le SG annonce la parution prochaine d’une circulaire de mise en œuvre d’un nouvel outil d’information sur les absences des professeurs dues au fonctionnement du système éducatif. Il demande qu’en contrepartie toutes les absences soient entrées dans GIGC. ID-FO souligne la lourdeur de la tâche pour nos secrétariats ; une autre organisation met en avant l’impossibilité d’assurer les remplacements faute de personnel. Les organisations syndicales demandent de concert, qu’à défaut d’une formation, une information soit dispensée aux secrétariats. M. Kakousky répond qu’il ne s’agit pas d’une usine à gaz. A la demande d’ID-FO, il est précisé que cette application est prête mais que l’annonce en Blanchet était le préalable à son lancement. Il est souligné que nous sommes maintenant contraints, pour assurer la continuité du service, de refuser certains départs en formation faute de remplacement possible. Le Recteur dit réfléchir à une organisation qui laisserait une certaine souplesse aux chefs d’établissement. ID-FO fait remarquer l’absence de remplacement sur les congés de paternité. Le Recteur annonce une réponse prochaine à ce problème et M. Kakousky nous conseille de faire appel aux gestionnaires en charge des disciplines concernées.

Gouvernance EPLE
            Le SG reconnait une erreur de communication envers les gestionnaires et intendants concernant l’expérimentation de la gouvernance en EPLE. Reprenant les missions des gestionnaires, il s’appuie sur la champ administratif pour la justifier tout en reconnaissant l’évolution de nos métiers alors que les structures en établissement n’ont pas changé. Un groupe de travail Per Dir – Intendant sera constitué pour préciser les objectifs puis cerner parmi les établissements qui ont manifesté leur intérêt pour cette expérience ceux qui correspondent le mieux.
Le Recteur ajoute que cette expérimentation est à rapprocher de l’acte 3 de la décentralisation qui pourrait amener une hiérarchie bicéphale ce qui ne serait pas sans poser des problèmes de fonctionnement.

Contractualisation
            Le Recteur précise qu’il distingue deux axes, l’un hiérarchique (lettre de mission, évaluation, gestion des carrières, mobilité,…), l’autre contractuel (performance pédagogique). Il ajoute que ce dernier ne peut pas concerner que le chef et son (ses) adjoint(s) car il interroge l’ensemble de la communauté pédagogique.
Une nouvelle forme de contractualisation va voir le jour. Après un diagnostic d’auto-évaluation, des outils seraient mis à disposition par les IPR référents. Une rencontre avec non seulement l’équipe de direction mais aussi des représentants des enseignants (émanant du conseil pédagogique) aurait lieu ensuite pour aboutir à la rédaction d’un “contrat d’objectifs, démarche d’accompagnement pédagogique”.

Questions diverses
            Bien que non proposées par la convocation reçue, une organisation syndicale en a fait parvenir, le Recteur y répond volontiers.
Sont abordées :
- les problèmes liés aux indemnités d’examens, ID-FO demande la constitution d’un groupe de travail en vue de l’organisation du nouveau baccalauréat, la proposition est retenue .
- les Fonds sociaux devenus parfois trop justes et pour lesquels aucune nouvelle mesure n’est annoncée faute de moyens.
- Le calendrier scolaire et notamment la position rectorale quant aux 10  et 11 mai (Le Recteur rappelle les termes de sa circulaire et préconise de travailler sur les plages libres de l’emploi du temps pour les rattrapages tout en reconnaissant le télescopage des deux mesures) .
- le Projet Educatif Global (CG59) pour lequel est souligné le ton injonctif(le Recteur renvoie à la volonté d’une organisation syndicale de voir des conventions tripartites Etat-Collectivité-EPLE et en souligne les dérives possibles)
            . Enfin la date de remontée des diagnostics des néo-chefs qui intervient avant la deuxième journée de formation consacrée à ce sujet (le SG souligne l’importance de pouvoir signer les lettres de missions avant le 1ER janvier pour l’attribution de l’IF2R).

mardi 16 octobre 2012

ID-FO rencontre le Recteur Pollet




Ce vendredi 12 Octobre, une délégation d'ID-FO (Anne Blouin, Jean-Michel Ooghe, Stéphane Raguenet, Laurence Lemaire, Caroline Gatien) a rencontré le Recteur Pollet, lequel était accompagné de M. Kakouski, DRH et de Mmes Louchaert (chef de la DEVEP) et Lévêque (directrice du cabinet).

Après les présentations réciproques, ID a souhaité interroger le Recteur sur des points précis, des sujets concrets, regroupés en deux grands thèmes : les Personnels de Direction dans leurs fonctions: opérations de gestion de carrière, fonctionnement des instances, etc… d'une part; les problèmes rencontrés dans nos établissements d'autre part.

Les personnels de Direction:

            Opération de gestion: avancement

JM Ooghe rappelle que la CAPA consacrée au tableau d'avancement approche à grands pas et demande au Recteur comment ce dernier envisage l'établissement des propositions: effet mémoire ou pas, etc…
M. Pollet indique qu'il est en effet partisan d'un effet mémoire et se dit attaché à la relation des discussions qui figure dans le procès-verbal de la CAPA. Bien entendu, il ne faut pas saturer la liste, et il est raisonnable qu'une marge de 20% puisse être laissée à la discussion. L'important est d'obtenir le maximum de promotions pour l'Académie. M. le Recteur précise qu'il est attentif à la parité, ainsi qu'à l'équilibre Principaux/Proviseurs. S'il estime normal de distinguer certains collègues jeunes particulièrement dynamiques, il considère que l'essentiel des promotions doit marquer la reconnaissance de l'institution envers des collègues qui ont “effectué toute leur carrière sans jamais rencontrer le moindre problème”. En réponse à une question il indique les adjoints sont évidemment concernés au même titre que les chefs

            Evaluation

A. Blouin note que les collègues ayant été évalués n'ont pas reçu d'avenant ou de nouvelle lettre de mission, ce qui peut poser problème, par exemple pour rédiger celle de l'adjoint.
M. le Recteur le regrette, et indique que dans une perspective indemnitaire (IF2R), une telle lettre est indispensable. Il souligne l'importance du rôle de DASEN, et indique qu'il veillera à ce que personne ne “rate” le cycle des trois ans. 

ID demande si des indicateurs ont pu être élaborés pour le calcul de ces primes.
M. Kakouski répond qu'il est encore tôt mais que les services y travaillent.
M. Pollet précise qu'il ne faut pas s'attendre à des merveillles, le travail se fera à enveloppe fermée.

            Directeurs-adjoints chargés de SEGPA

A. Blouin revient sur le décret paru en août et concernant l'intégration des Directeurs adjoints chargés de SEGPA dans le corps des Personnels de Direction, qui précise que la démarche incombe aux intéressés. Les services ont-ils reçu des demandes, et comment se conçoit cette intégration ?
Mme Louchaert indique n'avoir pas reçu de demandes. Les services analysent actuellement la procédure, et sont conscients de la volonté de nombreux collègues de rejoindre le corps des Personnels de Direction. Le Recteur lui-même s'interroge sur les conditions de cette intégration. M. Kakouski précise que la circulaire d'application n'est pas encore parue. 
JM Ooghe rappelle que ID, depuis fort longtemps (et d'ailleurs bien avant de s'appeler ID) a été la première organisation de chefs d'établissement à revendiquer l'intégration des collègues de SEGPA, qui sont, eux, titulaires d'un diplôme de direction; en leur laissant la possibilité de rester en poste en SEGPA et/ou de participer au mouvement pour postuler sur d'autres postes de Per Dir.

Mutations

A. Blouin soulève ensuite le problème des distorsions pouvant apparaître entre l'évaluation “lettre de mission” et l'évaluation “mutation”.
M. le Recteur indique qu'il faut une cohérence, mais fait remarquer que plus on multiplie les évaluateurs, plus les risques de distorsion sont grands. Dans la mesure où, dans un dossier de mutation, on vise des postes particuliers, il n'est pas choquant qu'un item, mis en perspective par rapport à ces postes, ne soit pas exactement le même que celui de l'évaluation consécutive à la lettre de mission, qui, elle, porte sur le poste occupé. Encore faut-il que les choses soient clairement expliquées.

La préparation du mouvement 2013 étant en cours, A. Blouin demande qu'un effort de lisibilité soit fait par rapport à toute une catégorie de postes “incertains”: postes bloqués, multidirections (confirmées, abandonnées…), réflexion entamée sur la transformation de LP en SEP, entraînant par là-même la disparition de certains postes. Où en est-on ?
Le Recteur répond qu'une grande réflexion a été entamée sur le réseau des établissements, ce qui a amené à bloquer certains postes et induit un flottement certain dans l'esprit des chefs d'établissement et des enseignants; qui sont malgré tout à même de voir quand l'administration anticipe le réseau, en nommant un faisant-fonction à la place d'un titulaire. Le prochain CT abordera le sujet, mais on attend aussi l'acte 3 de la décentralisation. En attendant, il pourra y avoir des moratoires, et l'on veillera à la mixité des publics.

ID renouvelle sa demande d'une information suffisamment précoce pour les collègues sollicitant une mutation, et interroge, dans le cas des départs en retraite, sur le maintien, pour la mise au mouvement, de la date butoir du 1er Octobre.
M. Kakouski indique que cette date est maintenue, mais considérée avec souplesse; et regrette que des collègues n'informent de leur départ que tardivement.
ID rappelle qu'elle informe régulièrement les collègues concernés d'avoir deux interlocuteurs: le service des pensions, mais aussi la direction de l'encadrement.

Les problèmes rencontrés dans nos établissements

Obligations de service des personnels

Sans revenir sur la rentrée 2012, A. Blouin indique que des questions sensibles continuent à plomber l'atmosphère de certains établissements, avec des situations que l'on retrouvera en 2013, comme par exemple l'interprétation du décret de 1950.
Le Recteur déclare qu'effectivement, la rentrée de 2012 est actée, il la trouve réussie étant données les conditions de pression qui l'entouraient, il n'est pas question de “détricoter” quoi que ce soit, et il s'interdit de juger l'action de son prédécesseur. Il travaille sur la rentrée 2013 et entend placer les syndicats d'enseignants devant leurs responsabilités. Ils devront reconnaître que cette application du décret de 1950 a permis d'éviter des suppressions de poste. Faisant allusion à l'actualité du jour (“La voix du Nord” rendait compte de l'action des enseignants du Lycée Béhal de Lens sous le titre “le combat pour les heures supplémentaires”), il nous confie ses doutes quant à la popularité de telles attitudes chez les parents d'élèves, et indique que pour ce qui le concerne, la priorité numéro 1, ce sont les collèges et ses classes surchargées.
A.Blouin: selon les établissements, l'interprétation différente de ce fameux décret suscite chez les enseignants un sentiment d'inégalité.
Recteur: l'égalité de traitement à travers le territoire national est un mythe . L'autonomie de l'établissement est par contre un principe. Chaque chef d'établissement conduit sa politique comme il l'entend: certains le font d'abord pour les élèves, d'autres pour les enseignants. Nous soutenons leur choix.

            Baisse des dotations globalisées

ID: la baisse des dotations globalisées constatée l'an dernier a mis nombre d'établissements en situation délicate: des collèges n'ont pu procéder au renouvellement des manuels scolaires pourtant rendu indispensable par le changement de programme; en LP, il est devenu difficile, parfois impossible de faire face aux frais de stages pour les élèves, alors que dans certaines spécialités, le coût est loin d'être négligeable.
S. Raguenet ajoute que tout cela, conjugué à la baisse parallèle des fonds sociaux, a empêché de répondre aux besoins de certains élèves, aboutissant à une déscolarisation de ceux-ci ! 
A. Blouin revient sur les difficultés des élèves à trouver des stages encadrés par la loi Cherpion.
Le Recteur déplore tout ceci, précise néanmoins que la loi Cherpion est désormais abrogée, mais n'est pas optimiste pour l'avenir: si les créations de postes annoncées par le Ministre auront bel et bien lieu, le budget global de l'Education Nationale n'augmentera certainement pas en proportion: il faudra donc trouver l'argent ailleurs. M. Pollet annonce donc au niveau ministériel des réductions drastiques de tous les budgets hors rémunération des personnels. Il remercie néanmoins ID d'avoir attiré son attention sur ces difficultés.

            Fonctionnement de l'UNSS

S. Raguenet aborde la question du fonctionnement de l'UNSS, qui, après avoir supprimé la possibilité de licence individuelle, met les établissements en difficulté avec des pratiques qui pourraient être assimilées à du racket. Il insiste sur l'ambiguïté du chef d'établissement président de droit d'une association ayant son siège dans l'EPLE.
Le Recteur répond que le rapport récemment rendu public par la cour des comptes est accablant pour l'UNSS. Vincent Peillon s'est saisi du problème. Il y a nécessité de renforcer et la gestion, et le pilotage pédagogique de l'UNSS. Pour le recteur Pollet, il faut aussi que les IPR d'EPS programment des inspections pendant les activités de l'AS; et il est indispensable de clarifier la relation chef d'établissement/AS ou UNSS. Le fonctionnement des AS doit répondre à des préoccupations pédagogiques.

A. Blouin aborde le sujet de l'EPS adaptée, qui apporte un plus indéniable (qui fait de plus baisser le taux de dispenses), mais qui consomme des moyens. Peut-être pourrait-on étudier le sujet de façon spécifique ?
Le Recteur promet de se pencher sur ce sujet.

            Carte des langues

ID: doit-on attendre des changements dans la façon dont est appréhendée la carte des langues ?
Le Recteur se dit d'autant plus à l'aise pour en parler qu'il est issu du sérail des linguistes… qu'il ne défend pas forcément. Les classes bilangues ont surtout servi à sauver l'allemand. C'est à chaque établissement, en fonction de son contexte, d'opérer ses propres choix. Toutefois, ce n'est pas en multipliant les professeurs ou les heures de cours que l'on apprend une langue. La solution, c'est la DNL. Il faut développer la certification dans toutes les disciplines, pas seulement en histoire-géo, et le faire aussi en LP !

            Groupes de travail

ID: un certain nombre de groupes de travail associant les syndicats de chefs d'établissement fonctionnaient autant que de besoin: orientation, moyens en personnels d'éducation, etc… Seront-ils pérennisés ?
R: autant que de besoin

            Calendrier scolaire

A.Blouin: la récupération d'un des jours accordés en plus pendant les vacances de Toussaint, sur deux mercredis après-midi, nous cause bien des soucis: UNSS, transports, trois heures pour en récupérer quatre, etc…
Le Recteur nous répond que si l'année n'est pas complète, des parents peuvent toujours exercer des recours, et que donc… Lui-même trouve risible le fait d'ajouter en jour en juillet, mais bon… Comme d'habitude, les chefs d'établissement sauront se débrouiller.
Mme Louchaert précise que des circulaires sont en préparation.[NdR: elles viennent d'arriver]

            Après deux heures d'échanges dans une atmosphère détendue et confiante, la délégation remercie le Recteur pour son accueil et la qualité de son écoute.