Ce lundi 7 Avril, le Recteur, la
Secrétaire Générale, les 2 Inspecteurs d’Académie et le Directeur de cabinet ont
reçu les représentants syndicaux des personnels de direction dans un climat
d’écoute et de transparence.
Voici un résumé des principaux
sujets abordés:
Les relations avec les collectivités:
Le contrat d’objectifs
tripartite (COT)
Ce contrat, qui ne peut être
confondu avec la convention bilatérale entre l’EPLE et la Collectivité
Territoriale (CT), n’est pas différent du contrat d’objectifs que nous connaissons.
S’il n’est pas non plus un contrat de moyens, y figurera la place de la CT
quant à la réussite des objectifs éducatifs et pédagogiques que s’est fixé
l’établissement.
C’est bien ce que nous avions dénoncé dès l’apparition de ce COT.
Il n’est pas précisé pour le
moment s’il y aura une évaluation commune Education Nationale et CT ou deux
évaluations distinctes. On attend un accord-cadre en amont de la signature des
COT.
La carte des formations :
Comme pour le COT, la position
rectorale est que l’établissement doit rester le moteur. Le recteur est
mécontent que la région réunisse les proviseurs sans l’en avertir. Le travail
ne doit pas se faire établissement par établissement mais bien au niveau
académique.
Le Projet Educatif Global
Départemental (PEGD) : Nord
Si un accord-cadre valide la
démarche du Conseil Général du Nord, la position rectorale est bien que
l’Education Nationale doit garder son rôle d’évaluation. La Collectivité Territoriale
ne doit pas être donneur d’ordre de la politique pédagogique et éducative de
l’EPLE mais un moyen d’actions complémentaires en appui à cette politique.
Aucun établissement n’est obligé d’entrer dans le PEGD.
Prévention et qualité de vie au travail :
La Secrétaire Générale présente
un projet de mise en cohérence de l’existant : AS et infirmière du rectorat,
RAPE et Pass MGEN. Il est axé sur la qualité de vie au travail plutôt que sur les
risques psycho-sociaux.
Un dispositif de coaching est
également avancé : Dans un premier temps, il s’adressera à une dizaine de CEA
volontaires à propos de l’accueil et du suivi d’un stagiaire (3 jours de
formation).
Dans un deuxième temps, 15 PerDir
volontaires seront formés d’abord par la DAFOP, puis, quand le cahier des
charges sera établi, par un cabinet de coaching. Le but est que ces volontaires
puissent intervenir auprès de leurs pairs pour les aider à gérer une
difficulté, en dehors de toute chaine hiérarchique. L’inscription se fera par
le PAF en septembre.
Les Personnels de Direction dans l’ESPE
C’est un choix stratégique du
Recteur : un PerDir est déjà présent dans le Conseil d’Orientation
Scientifique. Il y a la volonté d’une formation en alternance intégrée
(alternance intégrative) et non pas séparée comme avec les IUFM mais alors,
quel rôle pour l’établissement lieu de formation ?, quel rôle du PerDir dans
cette formation ?, quelle place des PerDir dans la formation de formateurs ?
Les futurs concours évalueront
l’aspect disciplinaire mais aussi la construction des compétences du postulant,
le positionnement en fin de M1 est sur ce point important (la validation à venir
du M1 est estimée à 60-65% contre 90% du temps de l’IUFM)
A la remarque sur la difficulté
de relations avec l’ESPE, notamment sur les arrivées non annoncées de
stagiaires en observation dans les établissements, la Secrétaire Générale
signale que cette mission incombe à l’ESPE, précisant que l’Académie a, elle,
bien fait son travail de repérage des lieux de stage.
Accueil et tutorat des PerDir stagiaires
La question récurrente est posée
: quelle rémunération pour les CEA en tant que tuteurs comme dans d’autres
académies ? Le Recteur n’est pas au courant de ce fait et se renseignera pour savoir
s’il est légalement possible de financer cette rémunération.
Anne Blouin souligne le côté
infantilisant de la formation statutaire, sans obtenir de réponse.
Le mouvement
Il est fait remarquer que le
mouvement est nettement déséquilibré en entrées par rapport aux sorties. Les
entrées sont de plus sur des « gros » postes qui auraient pu générer davantage
de mouvement en créant des chaines longues (3 à 4 postes). Le Recteur répond
qu’il s’agit de choix opérés par le Ministère. Il précise en revanche qu’un
candidat qui souhaite quitter l’académie doit le lui faire savoir, car il
n’apparaît pas dans les listes qui lui sont communiquées, elles ne concernent que
le mouvement intra-académique.
La question de l’inégalité de
l’évaluation (au niveau national) est à nouveau reposée.
On aborde ensuite le problème des
faisant-fonction de chef, de plus en plus nombreux, qui n’ont pas obtenu de
poste et qui se voient contraints de retourner à leur fonction d’adjoint. Les
IA sont prêts à les rencontrer.
La sécurisation juridique des contrats aidés
La Secrétaire Générale précise
qu’il existe un service du contentieux privé à l’IA 62 qui rédige le mémoire en
défense. Le rectorat peut faire appel à un avocat et verse les indemnités au besoin
en lieu et place des établissements mutualisateurs. Ceci ne concerne évidemment
pas les contrats aidés des collectivités.
Questions diverses
Anne Blouin souligne le problème
de la rentrée des personnels arrêtée au 29 août alors que les nominations des
nouveaux personnels sont au 1er septembre. La réponse est que le Ministère y travaille…
On évoque enfin le problème des
remplacements, notamment en lettres modernes et classiques. Il s’agit d’un réel
problème de vivier, de plus nous sommes en période d’examen, les étudiants ne
sont pas disponibles. Ceci se conjugue avec les calendriers des stages PAF et
la nécessité de faire intervenir des correcteurs du 2d degré pour le concours
des PE (Cycle 4), alors que le recrutement est plus de 3 fois plus important
que l’année dernière.
N’hésitez pas à faire part à vos
représentants de vos remarques sur le sujet
à l’adresse lille.id.net@gmail.com