vendredi 11 avril 2014

Commision "Blanchet"



Ce lundi 7 Avril, le Recteur, la Secrétaire Générale, les 2 Inspecteurs d’Académie et le Directeur de cabinet ont reçu les représentants syndicaux des personnels de direction dans un climat d’écoute et de transparence.
Voici un résumé des principaux sujets abordés:

Les relations avec les collectivités:
Le contrat d’objectifs tripartite (COT)
Ce contrat, qui ne peut être confondu avec la convention bilatérale entre l’EPLE et la Collectivité Territoriale (CT), n’est pas différent du contrat d’objectifs que nous connaissons. S’il n’est pas non plus un contrat de moyens, y figurera la place de la CT quant à la réussite des objectifs éducatifs et pédagogiques que s’est fixé l’établissement.
C’est bien ce que nous avions dénoncé dès l’apparition de ce COT.
Il n’est pas précisé pour le moment s’il y aura une évaluation commune Education Nationale et CT ou deux évaluations distinctes. On attend un accord-cadre en amont de la signature des COT.
La carte des formations :
Comme pour le COT, la position rectorale est que l’établissement doit rester le moteur. Le recteur est mécontent que la région réunisse les proviseurs sans l’en avertir. Le travail ne doit pas se faire établissement par établissement mais bien au niveau académique.
Le Projet Educatif Global Départemental (PEGD) : Nord
Si un accord-cadre valide la démarche du Conseil Général du Nord, la position rectorale est bien que l’Education Nationale doit garder son rôle d’évaluation. La Collectivité Territoriale ne doit pas être donneur d’ordre de la politique pédagogique et éducative de l’EPLE mais un moyen d’actions complémentaires en appui à cette politique. Aucun établissement n’est obligé d’entrer dans le PEGD.

Prévention et qualité de vie au travail :
La Secrétaire Générale présente un projet de mise en cohérence de l’existant : AS et infirmière du rectorat, RAPE et Pass MGEN. Il est axé sur la qualité de vie au travail plutôt que sur les risques psycho-sociaux.
Un dispositif de coaching est également avancé : Dans un premier temps, il s’adressera à une dizaine de CEA volontaires à propos de l’accueil et du suivi d’un stagiaire (3 jours de formation).
Dans un deuxième temps, 15 PerDir volontaires seront formés d’abord par la DAFOP, puis, quand le cahier des charges sera établi, par un cabinet de coaching. Le but est que ces volontaires puissent intervenir auprès de leurs pairs pour les aider à gérer une difficulté, en dehors de toute chaine hiérarchique. L’inscription se fera par le PAF en septembre.

Les Personnels de Direction dans l’ESPE
C’est un choix stratégique du Recteur : un PerDir est déjà présent dans le Conseil d’Orientation Scientifique. Il y a la volonté d’une formation en alternance intégrée (alternance intégrative) et non pas séparée comme avec les IUFM mais alors, quel rôle pour l’établissement lieu de formation ?, quel rôle du PerDir dans cette formation ?, quelle place des PerDir dans la formation de formateurs ?
Les futurs concours évalueront l’aspect disciplinaire mais aussi la construction des compétences du postulant, le positionnement en fin de M1 est sur ce point important (la validation à venir du M1 est estimée à 60-65% contre 90% du temps de l’IUFM)
A la remarque sur la difficulté de relations avec l’ESPE, notamment sur les arrivées non annoncées de stagiaires en observation dans les établissements, la Secrétaire Générale signale que cette mission incombe à l’ESPE, précisant que l’Académie a, elle, bien fait son travail de repérage des lieux de stage.

Accueil et tutorat des PerDir stagiaires
La question récurrente est posée : quelle rémunération pour les CEA en tant que tuteurs comme dans d’autres académies ? Le Recteur n’est pas au courant de ce fait et se renseignera pour savoir s’il est légalement possible de financer cette rémunération.
Anne Blouin souligne le côté infantilisant de la formation statutaire, sans obtenir de réponse.

Le mouvement
Il est fait remarquer que le mouvement est nettement déséquilibré en entrées par rapport aux sorties. Les entrées sont de plus sur des « gros » postes qui auraient pu générer davantage de mouvement en créant des chaines longues (3 à 4 postes). Le Recteur répond qu’il s’agit de choix opérés par le Ministère. Il précise en revanche qu’un candidat qui souhaite quitter l’académie doit le lui faire savoir, car il n’apparaît pas dans les listes qui lui sont communiquées, elles ne concernent que le mouvement intra-académique.
La question de l’inégalité de l’évaluation (au niveau national) est à nouveau reposée.
On aborde ensuite le problème des faisant-fonction de chef, de plus en plus nombreux, qui n’ont pas obtenu de poste et qui se voient contraints de retourner à leur fonction d’adjoint. Les IA sont prêts à les rencontrer.

La sécurisation juridique des contrats aidés
La Secrétaire Générale précise qu’il existe un service du contentieux privé à l’IA 62 qui rédige le mémoire en défense. Le rectorat peut faire appel à un avocat et verse les indemnités au besoin en lieu et place des établissements mutualisateurs. Ceci ne concerne évidemment pas les contrats aidés des collectivités.

Questions diverses
Anne Blouin souligne le problème de la rentrée des personnels arrêtée au 29 août alors que les nominations des nouveaux personnels sont au 1er septembre. La réponse est que le Ministère y travaille…
On évoque enfin le problème des remplacements, notamment en lettres modernes et classiques. Il s’agit d’un réel problème de vivier, de plus nous sommes en période d’examen, les étudiants ne sont pas disponibles. Ceci se conjugue avec les calendriers des stages PAF et la nécessité de faire intervenir des correcteurs du 2d degré pour le concours des PE (Cycle 4), alors que le recrutement est plus de 3 fois plus important que l’année dernière.

N’hésitez pas à faire part à vos représentants de vos remarques sur le sujet
à l’adresse lille.id.net@gmail.com