lundi 15 novembre 2010

Le "nouveau" ministre doit rouvrir les négociations !


Suite aux différents entretiens avec le Ministre puis son Cabinet et enfin avec Madame la Directrice générale des ressources humaines, nous avons été destinataires, de la part de la DGRH, d'un agenda social prévoyant plusieurs réunions de travail portant sur les rémunérations, les missions et la charte de gouvernance.
Le secrétariat général du 12 novembre a examiné ces propositions et demande par courrier de ce jour, à ce que les travaux démarrent dès décembre 2010 et non en février, à partir de nos propositions formulées à maintes reprises l'année dernière et avec une réelle volonté d'aboutir rapidement et ce, en 2011 et non pas au 1er janvier 2012 comme prévu dans la lettre.
Le secrétariat général, pour appuyer cette demande, a décidé, suite au débat du conseil national et à la concertation avec les secrétaires académiques, de rencontrer à nouveau, prochainement, les autres organisations syndicales signataires du communiqué commun. Il s'agit encore une fois non pas de préparer une quelconque fusion mais d'envisager des actions afin d'inciter le ministère à prendre rapidement en compte la dégradation des conditions de travail des personnels de direction. On ne peut que regretter la décision du syndicat majoritaire de refuser de participer aux réflexions pour envisager des actions communes.
Le dossier est en effet difficile : même si tous nos interlocuteurs s'accordent à reconnaître l'augmentation des charges de travail et la difficulté de notre métier, notamment en période d'agitation lycéenne, force est de constater que notre situation s'aggrave et que régulièrement des enquêtes supplémentaires, se traduisant par de nouvelles saisies, viennent alourdir le quotidien. La dernière en date en devient caricaturale : tout en partageant notre analyse le ministère ne peut s'empêcher, par le biais de la direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance de lancer une nouvelle enquête à partir de SIVIS pour de nouvelles statistiques qui ne servent qu'à nourrir ce même ministère. Nous donnons bien entendu comme consigne de ne pas répondre à cette demande ; j’en informe le ministre par courrier de ce jour.
La machine infernale n'est pas prête de s'arrêter si nous ne réagissons pas énergiquement !

Richard Wach, Secrétaire Général

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